Le système des audits mutualisés de la Fédération des entreprises de la beauté (FEBEA) poursuit son évolution. Lancé en 2013, initialement pour l’audit de qualité des fournisseurs de matières premières, ce service - ouvert à tous les opérateurs de l’industrie cosmétique - permet de réaliser, sur un site de fabrication donné, et pour le compte de plusieurs clients, un même audit assuré par un auditeur qualifié. En 2018, le service s’est ouvert aux audits des distributeurs de matières premières.
Pour sa campagne 2021, la FEBEA élargit ce service afin de mutualiser les audits de laboratoires de tests pour l’efficacité des produits de protection solaire.
En France, la FEBEA est le seul acteur à réaliser des audits mutualisés. « Pour les entreprises cosmétiques, les avantages sont multiples. Elles bénéficient d’une diminution des coûts de l’audit mais aussi d’une simplification des formalités, notamment grâce à l’allègement des contrôles à réception des matières premières, le tout avec l’assurance de la confidentialité la plus absolue. Ainsi, les PME et TPE peuvent auditer leurs fournisseurs à un tarif abordable », souligne le syndicat professionnel dans un communiqué.
Ce système a permis de faire chuter le coût moyen d’un audit qui, en 2019, était de 486 euros selon la FEBEA. Les coûts sont partagés entre les différents commanditaires (entre 2 et 19 entreprises selon les cas, avec en moyenne 7 entreprises inscrites à un même audit).
Les audits mutualisés de la FEBEA : Chiffres clés – 232 sites audités depuis 2014 |