Pascal Portes, en charge du département R&D parfums et ingrédients pour L’Occitane en Provence a présenté lors du World Perfumery Congress 2022 à Miami Beach, en Floride, les résultats d’une étude réalisée avec l’Institut de Chimie de Nice en France et le Musée International du Parfum à Grasse sur le potentiel des plantes anciennement utilisées en parfumerie [1].
« La nature est le plus grand laboratoire à ciel ouvert qui soit ! Chez L’Occitane, nous débordions d’enthousiasme à l’idée de pouvoir explorer des domaines inconnus sans avoir la moindre idée de ce que nous allions découvrir », explique Pascal Portes.
Une base de données de plus de 800 plantes à parfum
Selon L’Occitane, ce projet de recherche a permis de redécouvrir des plantes totalement oubliées de la parfumerie, et de libérer des connaissances inédites. Il a également participé à la réintroduction et la réhabilitation de ces plantes en tant qu’ingrédients innovants pour la parfumerie. Documentés par des centaines d’ouvrages, et enrichis par de nombreuses interviews d’experts, ces travaux ont permis de faire émerger une littérature édifiante sur l’identité, l’histoire, la symbolique, les usages, les odeurs, les propriétés médicinales ou encore les causes probables de disparition de ces plantes oubliées. Une base de données de plus de 800 plantes à parfum a ainsi pu être créée.
L’engagement de L’Occitane en faveur de la biodiversité a conduit la marque à s’intéresser plus particulièrement à l’aubépine et au mélilot, toutes deux identifiées comme présentant un intérêt majeur pour la parfumerie et contribuant à la régénération de la biodiversité.
En effet, le projet a non seulement permis de faire renaître et valoriser un héritage historique précieux mais il a aussi mis en évidence l’interconnexion entre approvisionnement en ingrédients et régénération de la biodiversité.
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