Cosmetics Europe, Cefic et une coalition de 17 autres organisations représentant le mode des affaires en Europe appellent à une prompte ratification de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur.
Dans une lettre ouverte adressée à la présidente du Parlement européen, Mme Metsola, au président du Conseil européen, M. Michel, et à la présidente de la Commission européenne, Mme Von der Leyen, elles affirment que l’accord est important pour préserver leur compétitivité et pour sécuriser les chaînes d’approvisionnement.
Le texte a reçu le soutien d’une grande variété de signataires incluant l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) ; The Brewers of Europe ; la confédération européenne du footwear (CEC) ; la fédération européenne des équipementiers de la construction (CECE) ; le comité européen des entreprises du vin (CEEV) ; la Confédération des fabricants de machines industrielles (CECIMO) ; le Conseil européen de l’industrie chimique (Cefic) ; les négociants européens en matières premières agroalimentaires (CELCAA) ; l’Association européenne des équipementiers automobiles (CLEPA) ; l’association européenne des industries de la cosmétique (Cosmetics Europe) ; la Confédération européenne des industries du cuir (COTANCE) ; l’Association laitière européenne (EDA) ; l’industrie des services (ESF) ; la confédération européenne du textile-habillement (EURATEX) ; l’Association européenne des chambres de commerce et d’industrie (EUROCHAMBRES) ; les fédérations professionnelles du commerce (EuroCommerce) ; les industries technologiques européennes (ORGALIM) ; SpiritsEUROPE ; et la fédération européenne des industries du jouet (TIE)
« Un commerce libre, équitable et durable est essentiel pour que notre industrie tire parti de ses atouts. L’accord UE-Mercosur est l’un des principaux accords de libre-échange susceptibles de favoriser le multilatéralisme entre les régions. Sans ces accords fondamentaux, il deviendra de plus en plus difficile pour l’Europe de maintenir sa compétitivité, y compris par rapport à d’autres nations leaders comme la Chine ou les États-Unis. La ratification de l’accord UE-Mercosur devrait être une priorité de l’agenda européen », affirme Marco Mensink, directeur général du Cefic.
Finalisé en 2019, l’accord UE-Mercosur prévoit une baisse de près de 90% des droits de douane entre les deux zones de manière progressive sur 10 ans à 15 ans selon les secteurs. Sa signature et sa ratification se heurtent toutefois à l’hostilité d’une part importante des citoyens, à l’opposition du secteur agricole européen, à l’hostilité de plusieurs forces politiques de gauche. L’accord a également soulevé de nombreuses interrogations quant à son impact sur l’environnement.