Très préoccupés par les enjeux écologiques, les jeunes actifs sont bien plus attentifs que leurs ainés à l’impact environnemental de leur employeur. Cet intérêt se traduit notamment dans les critères qu’ils jugent prioritaires lors de la recherche d’un emploi.
Un quart des millennials et des membres de la génération Z interrogés dans le cadre de la dernière édition du "Gen Z and Millennial Survey" de Deloitte disent s’être déjà renseignés sur l’impact et les politiques environnementales d’une entreprise avant d’y postuler. Plus généralement, 70% des jeunes actifs disent qu’ils accordent de l’importance au fait que les entreprises se mobilisent face au changement climatique. [1]
Les jeunes actifs se distinguent également par leur désir de vouloir être utiles à la société. Pas question, pour eux, d’exercer une profession qui va à l’encontre de leur système de valeurs. C’est pourquoi 20% des représentants de la génération Z et 19% des millennials ont déjà pris la décision de changer d’emploi ou de secteur d’activité en raison de préoccupations environnementales. D’autres prévoient de le faire à l’avenir pour éviter un potentiel conflit éthique environnemental au travail.
D’autres préfèrent agir de l’intérieur. Près de la moitié des membres de la génération Z (54%) et des millennials (48%) confient que leurs collègues et eux-mêmes font pression sur leur employeur pour qu’il prenne des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions. Cette tendance ne cesse de prendre de l’ampleur depuis 2022 : à l’époque, 48% des Z et 43% des millennials disaient en faire autant.
Les jeunes actifs interrogés par Deloitte regorgent aimeraient, par exemple, que les employeurs proposent à leurs salariés des formations pour les aider à adopter des comportements plus écologiques dans leur vie quotidienne, ou encore qu’ils repensent leurs bureaux en cohérence avec les enjeux climatiques.
Toutefois, les jeunes actifs interrogés ont globalement l’impression que leur employeur prend la mesure de la gravité de la situation. 59% des membres de la génération Z et 58% des millennials affirment que leur patron adopte une démarche de lutte contre le réchauffement climatique.