Interparfums a confirmé mardi 10 septembre ses objectifs pour 2024 malgré un bénéfice net en recul de 10% sur un an au premier semestre à 69,6 millions d’euros et dit « aborde(r) le second semestre avec confiance ».

« Sur la base du bon niveau d’activité enregistré durant l’été, nous abordons le second semestre avec confiance et confirmons notre objectif de ventes pour l’ensemble de l’exercice 2024 avec un chiffre d’affaires compris entre 880 et 900 millions d’euros », contre presque 800 millions d’euros sur l’année 2023, déclare le PDG Philippe Bénacin cité dans le communiqué.

« Si certains pays continuent de présenter des signes de ralentissement après trois années de très fortes croissances, d’autres, en revanche, poursuivent leur dynamique », selon lui.

« Si, comme habituellement, nous consacrerons des efforts significatifs en termes de dépenses média sur la seconde partie de l’année, notre marge opérationnelle devrait se maintenir à un niveau élevé sur l’ensemble de l’exercice 2024 », précise le directeur général délégué Philippe Santi, également cité dans le communiqué.

La marge opérationnelle d’Interparfums est de 21,9% au premier semestre de l’année en cours contre 25,8% sur la même période en 2023.

« Au 1er semestre 2023, le résultat opérationnel avait atteint un niveau exceptionnellement haut, compte tenu de la forte accélération des volumes de vente et d’un niveau trop modéré de dépenses de marketing et publicité sur la période », explique le groupe.

Le chiffre d’affaires semestriel d’Interparfums est en hausse de 7% à 422,6 millions d’euros, porté par le « relancement des parfums Lacoste », comme annoncé en juillet.

La marque au crocodile, dont Interparfums a démarré la commercialisation de parfums cette année, représente 36,8 millions d’euros de ventes au premier semestre et tire l’ensemble du groupe vers le haut, quand le reste des marques affichent des ventes stables ou en baisse par rapport à 2023.

Enfin, l’entreprise prévoit une réduction de ses stocks de composants et produits finis, dans un contexte de baisse progressive des délais d’approvisionnement et de conditionnement constatée « depuis la fin de l’année 2023 », ce qui devrait lui permettre d’améliorer sa trésorerie sur la seconde partie de l’année 2024.