« LVMH coopère depuis très longtemps avec des universités japonaises. Nous nous sommes très tôt intéressés aux spécificités des peaux japonaises et asiatiques et nous avons déjà organisé plusieurs séminaires scientifiques dans la région, au Japon bien sûr, mais aussi en Chine ou aux Philippines, » explique Frédéric Bonté, Responsable Communication Scientifique chez LVMH Recherche, la division recherche et développement du groupe LVMH (Dior, Guerlain, Givenchy, etc.) pour les parfums et les cosmétiques.
« Ce séminaire, qui en est à sa quatrième édition, est l’occasion d’une rencontre entre scientifiques japonais et français. Les participants sont des universitaires, des représentants d’entreprises et des sociétés savantes, » ajoute-t-il.
Molécules anti-oxydantes naturelles
Cette année, le séminaire était dédié aux antioxydants naturels (d’origine végétale ou marine) et leurs applications en cosmétique, mais aussi dans les industries pharmaceutiques et alimentaires.
Des chercheurs d’universités japonaises et françaises ont présenté de nouvelles molécules issues de plantes et d’algues rares, avec des propriétés anti-oxydantes et pharmacologiques potentiellement très fortes.
De tels ingrédients actifs peuvent être utilisés dans les formulations cosmétiques afin de combattre les radicaux libres et les processus oxydatifs liés aux UV et à la pollution, autant de facteurs impliqués dans le vieillissement cutané et dans certaines maladies.
Par ailleurs, les chercheurs ont également décrit de nouvelles méthodes de calcul prédictifs et de simulations sur ordinateurs pour permettre de connaître les propriétés anti-radicalaires et anti-oxydantes d’une formule chimique.
« Du fait de la pollution urbaine, oxydation cutanée et corporelle est aujourd’hui une préoccupation importante. Jusqu’à maintenant, il fallait beaucoup de temps pour établir une évaluation fiable des propriétés anti-oxydantes des molécules. Toutefois, la recherche sur les nouveaux antioxydants progresse rapidement, » souligne LVMH Recherche.